Emile Gontran Lerégent : l’homme des pyramides (P.J.)

Emile Gontran est né à Paris, le 9 octobre 1901.
Sa famille, issue de la bourgeoisie montante l’a toujours encouragé à choisir sa propre voie. Son père professeur de littérature ancienne et féru d’égyptologie pousse le jeune Emile Gontran à voyager et à découvrir le monde.

Effectuant son service militaire en 1919, il fait ses classes dans la Somme et est chargé avec son régiment de faire revenir à la vie, champs, villages et forêts bouleversés par 4 années de combat. Côtoyant fosses communes et cadavres  abandonnés dans la boue, il sort traumatisé et fragilisé de ces 6 mois de travail ininterrompus. Hospitalisé et après un mois de repos, il est envoyé en Egypte au sein de la compagnie d’infanterie qui protège l’ambassade de France dans un contexte insurrectionnel.
La vie reste néanmoins monotone et il se porte régulièrement volontaire pour escorter les membres de l’institut français d’archéologie orientale lors de leurs fouilles. Il se lie d’amitié avec un brillant archéologue et conservateur du Louvre, Georges
Aaron Bénédite. A son contact et celui des monuments de l’Egypte antique, Emile se découvre une passion pour l’architecture. A son retour en France, il s’inscrit aux Beaux-Arts pour étudier l’architecture et à la Sorbonne pour suivre les cours de Maurice Bartélém, éminent spécialiste de la spiritualité et des monuments anciens. Ce dernier intronisera Emile Gontran en Maçonnerie et c’est lui qui parlera de l’université d’Arkham à Emile. « Une institution bien moins frileuse que la nôtre pour sûr, et qui ne se berce pas d’illusion sur les puissances à l’œuvre dans ce monde… » dira le professeur à son jeune élève, qui a déjà prouvé ses talents pratiques sur plusieurs chantiers.
C’est bien dans le cadre d’une démarche globale que Emile se décide à s’inscrire en cette année 1924 à la fameuse université américaine.

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