Saison 3, A bord du « France »

Carnet de notes du professeur Patrick O’Maley

 

Arrivé NY à 09h30 heure prévue, depart du France 11h30.

Repérage des lieux : cabine 231 Biff, cabine 232 Wilhem et moi même, 233 Emile Gontran et Eliott, Appartement etage au-dessus Asnath et 5 italiennes, des amies de celle-ci, père militaire décédé, mère malade restée à Bâton Rouge avec leurs « domestiques » (esclaves), âgées de 16-17 ans à 30 ans : se prénommant Elisabetha, Octavia, Luicia, Josepa et la plus jeune Louisania.

 

Déjeuner : notre ami Emile ne se remettant pas de la disparition de sa chère Cathy, boit plus que de raison, il se reposera dans sa cabine durant l’après midi. 

Incident : suicide d’un 3ème classe cabine 444 (à voir)

Invitation par Asnath (discrétion loupée) et ses amies pour le dîner salle à manger de 1ere classe avec le capitaine qui nous rejoindra pour le dessert

Une des filles ne nous rejoins pas ???, je m’absente je vérifie que tout va bien dans la cabine de notre ami Emile resté se reposer. En même temps je tente de voir si Lucia est bien dans son appartement pas de réponse ??? Perplexe, je dois tout de même m’en retourner à la salle à manger avant que mes amis ne parlent trop, cette femme m’insupporte avec ses airs de « je sais tout », sans la fortune de son mari elle serait probablement encore qu’une étudiante boursière ! C’est bien ce que je pensais, je vois que Josepa tente une approche plus que douteuse sur notre ami Eliott, je ne sais pas s’il se souvient de l’état de notre ami David … sans oublier qu’Octavia avait tenté plus tôt avec Wilhem. .. ces filles ne sont certainement pas aussi charmantes qu’en laisse paraître leur physique de mannequin !

Je suis aux aguets du moindre détail suspect, tiens voyons cela… que tient elle dans la main, une flasque ? Prudence … oh de l’absinthe Eliott bien entendu, tiens Biff et Wilhem aussi, oh non sûrement pas pour moi, j’ai besoin de garder les idees claires, ce voyage me paraît déjà bien long !

Qu’y a t’il encore ? Le lieutenant chuchote à l’oreille du capitaine… des bruits, des cris… mince je deviens un peu sourd, faut dire qu’avec la voix aiguë d’Asnath, je ne peux rien entendre, mais je vois que Biff a dû entendre,  j’espère que ce n’est pas un problème avec Émile,

– il était tellement en colère contre Asnath qu’il ne faudrait pas qu’il est découvert que nous soyons ici,  

ou alors 

– qu’il se soit mis encore plus mal qui ne l’était et ne pourrait plus se contrôler

Cela ne me rassure pas de voir le capitaine partir aussi vite, et voila que Biff fait de même, désolé à mon tour je me lance à leur poursuite.

Je rattrape Biff qui m’explique ce qu’il avait entendu, ok, ni une ni deux direction la cabine d’Émile. 2 moussaillons nous arrêtent, non mais ça ne va pas se passer comme cela, laisser nous passer vous dis-je ou alors allez chercher une autorité nous voulons savoir ce qui se passe et voir notre ami ! Enfin le capitaine, je lui explique certaines choses, et demande à participer à l’enquête, ouf notre ami va bien pour le moment, il n’est pas pour autant sorti d’un mauvais pas !

2 passagers sont retrouvés éventrés étripés, dans leur cabine face à celle du 233, du sang partout sur les murs, sol, des traces allant et venant de la cabine 233 à la leur… qui étaient-ils ? Pourquoi cet acharnement ?

Emile nous raconte un cauchemar il se trouvait dans un château sombre enfermé dans un cachot, un homme grand et mince avec un oeil « de verre » ou qui n’était pas vraiment vrai, aurait éventré 2 prisonniers dans la geôle d’à  côté, des boyaux, tripes suspendus partout du sang réparti sur murs et sol, cet homme se serait ensuite approché de sa cellule en le montrant du doigt et disant « Vous, vous, c’est vous ! »

Étrange rêve bien proche de la réalité pour l’acte commis.

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