Carnet de note de Patrick O’Maley
Maurice Garandon commissaire de la sûreté française prend les rennes de l’enquête, nous ne devons rien divulguer de l’affaire si nous voulons pouvoir sortir de nos cabines, mes compagnons acceptent. Nous nous trouvons tous a différents endroits Biff et Eliott se rendent à la timonerie pour effectuer la visite des machineries, Emile et Wilhem vont de leur côté, moi je décide d’aller faire un tour à la cabine de la 1ere victime, professeur Tournesol, malheureusement je ne peux accéder à sa cabine, bon je me rend sur le pont supérieur là où il se serait jeté, rien non plus, je décide d’aller au fumoir pour pouvoir réfléchir à tout ceci. Je retrouve Wilhem, et Emile qui est en compagnie d’Elisabetha, 1 des 5 italiennes. Emile s’embrouille avec Wilhem, qui décide de partir de son côté, je dis à Emile qu’il ne doit pas s’emporter ainsi que nous avons voulu l’épargner, nous savions que s’il avait su qu’Asenath serait là, il se serait mis dans une sale situation…
Nous nous rendons dans nos nos cabines afin d’y retrouver nos amis, Wilhem étant parti en avance, nous n’avons pu le rattraper. Eliott nous informe qu’il a été volé du 2nd livre se trouvant dans sa cabine, Biff est tétanisé, (ce jeune homme va finir par perdre toute sa raison), il y a eu des crimes dans la soute !!! Eliott avait une arme sur lui, il ne savait d’où elle venait il s’en est débarrassé dans la soute, Biff a assisté au suicide d’un homme qui s’est égorgé devant lui en lui souriant !
Que se passe t il, on essaie de nous discréditer ? Bizarre, Eliott m’a l’air bien étrange, son regard …
Wilhem revient en nous racontant que Louisania psalmodiait « Dagon » à plusieurs reprise en étant sur la poupe avant du paquebot, prétextant qu’elle était en danger, il l’en fit descendre, croyant l’avoir semé elle s’est dirigé vers une grande salle de 1ere classe ou une 20aine de personnes (hommes et femmes) étaient réunies, il semblerait qu’il y ait une messe noire.
Le lieutenant Thomas Mathieu nous informe que nous sommes tenus à un couvre feu, je demande à ce que le capitaine me reçoive.
Le hublot s’ouvre a maintes reprises, Eliott devient de plus en plus bizarre, sensation etrange que ce n’est plus lui qui parle, ah cette voix, non je ne veux pas, même s’il n’est plus lui mmême je ne le ferai pas, ça y est j’ai compris, Louisania est entré dans ma tête, elle veut que je tue Eliott, non je ne le ferai pas, mon arme a la main je le pointe vers Eliott, NON ! Le coup part, je tire en l’air !
Nous sommes mis aux arrêts dans la soute à 55°, séparés d’Eliott, lui je le retiens, la prochaine qu’une voix me dit de le tuer, je ne sais pas si j’aurai vraiment la volonté de résister, 6 jours emprisonnés, apparemment il n’y a plus de crimes, c’est déjà ça ! Arrives au Havre nous sommes encore enfermés pas moyens de parler à une autorité ! Emile arrive à marchander avec notre geôlier afin que je puisse envoyer un télégramme, J’enrage, ma paire de chaussures favorites à ce mécréant ignare de la chance qu’il a d’avoir mes chaussures, il ne sait même pas le prix qu’elles m’ont coûté !
Le contact d’Emile (Juge nantais), me convoque, nous allons pouvoir sortir plus tôt excepté pour notre ami Emile, je demande à pouvoir contacter notre université, peut être pourront ils nous aider pour sortir notre ami.
Un certain Eddy Ferbank a été incriminé des meurtres commis sur le paquebot, il se serait suicidé dans la soute (l’égorgé souriant à Biff !). Ces francais ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ! Exception de notre ami Emile !
Pourquoi ce sourire ?
Pourquoi tout ce sang ? et comment ? non ! Il me regardait avec ses yeux terribles, il s’est ouvert la gorge… je suis dans un bain de son sang et aaaaaaaaaaaaaaaaaaah pourquoi ?!
Après avoir totalement perdu confiance en le professeur Penwith-Sheperdson, nous avons passé 6 jours aux fers et 4 de plus aux arrêts en France.
Sans les interventions conjointes des professeurs LEREGENT & O’Maley, je crois bien que je serais encore en cellule-présumé coupable d’un homicide inexplicable. Qui me croirait ?! Hormis mes compagnons, qui pourrait me croire que l’homme s’est suicidé sur moi en souriant ?!
Nous sommes finalement arrivé sur le continent, en espérant que le reste du voyage soit moins éprouvant, je compte désormais sur le Professeur LEREGENT pour nous guider en sûreté dans ce pays arriéré.