Deuxième séquence (1) : le livre des larmes, 20 septembre 1924

 

BramptonEn ce lundi 20 septembre 1924, la rentrée commence à peine et nos professeurs tous profondément traumatisés par les événements des dernières semaines, doivent  trouver la  force d’âme nécessaire pour accueillir leurs nouveaux étudiants et faire bonne figure auprès de leurs collègues universitaires. Ils ont fait la connaissance avec la majorité de leurs étudiants qui viennent comme eux d’horizons divers. Le prestige de l’université attire en effet les futures élites de la Nation américaine bien au-delà des frontières du Massachusetts.

Mardi dernier David Galway a reçu un coup de fil d’une de ses relations, James Fowler, un habitué, comme lui, du café Bell (South Garrisson Street, à quelques pas de l’église épiscopalienne de Christchurch) : Fowler  semble légèrement anxieux et inquiet, il voudrait savoir si David ou un ses amis de l’université a déjà entendu parler d’un vieil ouvrage : le liber Lacrimae. Cet ouvrage n’évoquant rien à David, il promet d’en parler à ses amis. Fowler parait légèrement déçu : « Ce n’est pas bien grave, de toute façon. Mais si par hasard vous tombez sur quelque chose qui s’y rapporte, tenez-moi au courant. De toute façon je te rappelle demain ou on se voit le matin au Bell… »

N’ayant pas de nouvelles, David commence dès lundi matin à lancer sa propre enquête et va chez Fowler. L’appartement semble inoccupé depuis quelques jours, mais vêtements et valise sont à leur place. Une nombreuse documentation bien classifiée témoigne de son activité de pigiste auprès de divers journaux locaux de Boston, Kingsport et Salem. Son bureau, en désordre, laisse apparaître une dernière recherche ayant probablement rapport avec  les aveugles : une biographie de Louis Braille et un prospectus de l’institut Brompton…

Street, à quelques pas de l’église épiscopalienne de Christchurch) : Fowler  semble légèrement anxieux et inquiet, il voudrait savoir si David ou un ses amis de l’université a déjà entendu parler d’un vieil ouvrage : le liber Lacrimae. Cet ouvrage n’évoquant rien à David, il promet d’en parler à ses amis. Fowler parait légèrement déçu : « Ce n’est pas bien grave, de toute façon. Mais si par hasard vous tombez sur quelque chose qui s’y rapporte, tenez-moi au courant. De toute façon je te rappelle demain ou on se voit le matin au Bell… »

N’ayant pas de nouvelles, David commence dès lundi matin à lancer sa propre enquête et va chez Fowler. tilinghastL’appartement semble inoccupé depuis quelques jours, mais vêtements et valise sont à leur place. Une nombreuse documentation bien classifiée témoigne de son activité de pigiste auprès de divers journaux locaux de Boston, Kingsport et Salem. Son bureau, en désordre, laisse apparaître une dernière recherche ayant probablement rapport avec  les aveugles : une biographie de Louis Braille, un prospectus de l’institut Brompton ainsi qu’ une lettre du libraire arkhamiste d’Edwin Tillinghast spécialisé en cartes et livres anciens.

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