Première séquence (1) :évènements du dimanche 4 août 1924

Cet été 1924 est particulièrement chaud et humide. Nuit et jour, des pluies diluviennes arrosent la vallée du Miskatonic depuis vendredi.
Nos universitaires installés depuis quelques jours à Arkham dans une belle maison appartenant à l’université s’apprêtent à savourer un délicieux repas concocté par Mme Rose Mary Padigan, la gouvernante.
Convoqués dimanche soir au siège de l’université, le Président Wainscott leur présente l’adjoint au shérif, Mickey Harrigan.
Le président leur demande d’assister la police en participant aux recherches concernant Richard Cardigan, fils  du richissime banquier de Boston et étudiant de la Miskatonic qui a disparu.
En effet, ce matin, un autre étudiant, Henry Atwater, qui accompagnait Cardigan  en excursion, a été retrouvé dément, errant dans la banlieue ouest d’Arkham (voir l’édition spéciale du dimanche soir). Pour le président qui n’a pas grand monde sous la main en plein congés, il s’agit vraisemblablement de montrer que l’université est partie prenante des recherches qui sont lancées dans l’urgence.
Méfiants et dubitatifs, les investigateurs acceptent néanmoins la demande du Président (ont-ils le choix … ?).
Le soir même, ils se dirigent vers l’asile d’Arkham.cropped-gotham-arkham-asylum-jpg.jpg
Ils se font ouvrir les grilles par Stanley Derkins le gardien et jardinier dudit asile. Usant de leur crédit de professeurs d’université, l’interne de garde, L. Fitzgerald, les conduit à la chambre du pauvre Henry Atwater. Ce dernier semble très atteint, il baragouine des propos incompréhensibles… puis épuisé face aux flots de questions perd connaissance. Nos investigateurs, curieux vont jusqu’à fouiller sous le lit, mais ne trouvent rien de particulier. Pressé par l’interne de ne pas profiter de cette visite exceptionnelle et non autorisée, nos amis quittent l’asile pas plus avancés que ça.
Ils regagnent leur demeure et vont se coucher. Demain ils devront se lever tôt pour rejoindre le campement présumé des étudiants. Dans la nuit, un hurlement de terreur provient de la chambre d’Eliott Tracy-Tempel Shepherdson. Saisissant son revolver, Patrick O’Maley  se rue dans la chambre voisine, près à venir secourir son compagnon. Heureusement, il ne s’agissait que d’un mauvais rêve d’Eliott. Réveillé par ses propres cris, Eliott entend encore une sombre voix murmurer à son oreille l’existence de dieux impies et impitoyables attendant l’heure propice pour dévorer l’humanité.

Eliott a du mal à se rendormir, mais le reste de la nuit se passe sans autres problèmes.

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